Georges Brassens : " Trompettes de la renommée " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
Trompettes de la renommée,
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le Pèr' Duval, la calotte chantante,
Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumèn',
Il me laisse dire merd', je lui laiss' dire amen,
En accord avec lui, dois-je écrir' dans la presse
Qu'un soir je l'ai surpris aux genoux d' ma maîtresse,
Chantant la mélopé' d'une voix qui susurre,
Tandis qu'ell' lui cherchait des poux dans la tonsure ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Avec qui, ventrebleu ! faut-il que je couche
Pour fair' parler un peu la déesse aux cent bouches ?
Faut-il qu'un' femme célèbre, une étoile, une star,
Vienn' prendre entre mes bras la plac' de ma guitar' ?
Pour exciter le peuple et les folliculaires,
Qui'est-c' qui veut me prêter sa croupe populaire,
Qui'est-c' qui veut m' laisser faire, in naturalibus,
Un p'tit peu d'alpinism' sur son mont de Vénus ?
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Sonneraient-ell's plus fort, ces divines trompettes,
Si, comm' tout un chacun, j'étais un peu tapette,
Si je me déhanchais comme une demoiselle
Et prenais tout à coup des allur's de gazelle ?
Mais je ne sache pas qu'ça profite à ces drôles
De jouer le jeu d' l'amour en inversant les rôles,
Qu'ça confère à ma gloire un' onc' de plus-valu',
Le crim' pédérastique, aujourd'hui, ne pai' plus.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Après c'tour d'horizon des mille et un' recettes
Qui vous val'nt à coup sûr les honneurs des gazettes,
J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare.
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je m'endors comme un loir.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !
Bon partage !
Rotpier
" J'en ris sous cape " ... j'espère que cela fera un tabac ! Un poème-chanson de ... Rotpier !
Allez, un petit article pour se consoler
de l’augmentation du tabac !
Restons gais !
Image du net
J’en ris sous cape !
Alors que j’étais à Cuba
en vacances avec ma nana,
ell’ m’a laissé - ça désarçonne ! -
tomber pour une belle autochtone !
Là, j’en suis resté sur le cul :
en deux ans quatre fois cocu !
Les femmes étant trop décevantes,
je me suis tourné vers les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
C’est le conseil que m’a donné
un ami, un ancien curé,
qui ne porte plus la soutane
et qui habite à La Havane.
Quand il a quitté son boulot,
il m’a dit : « Les fidèles cass’ trop !
Ils sont obèses et je précise
qu’ils pètent les bancs des églises ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si mon ami est défroqué,
il n’a pas sa cuti viré !
Mais il connaît bien les tapettes
et m’a dit comprendre ma quête :
« Si tu veux fair’ ton trou là-bas
c’est mieux d’être sans poils mon gars !
Si tu veux à tout prix séduire,
tu dois t’épiler à la cire !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu n’es pas grand, t’as le cul bas :
c’est un très bon atout pour toi !
Tu vas les rendrent fous ces folles :
tu va passer à la cass’ role !
Ils vont vite fait t’allumer
tu risques même de fumer !
Tu va passer à la tournante :
ça se pratique chez les tantes !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Tu vas remarquer dans le lot
un mec surnommé Ernesto,
en moins de deux il va te faire
le coup du révolutionnaire !
Pendant qu’il sera dans ton dos
tu tiendras des petits drapeaux !
Une position pas facile
même les années bissextiles !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Si tu vois sans son goupillon,
arriver l’abbé Décochon,
un vieux copain de séminaire :
sache qu’il connaît bien l’affaire !
Il est encore un peu curé
mais à cent pour cent bilboquet !
Quand un garçon passe à confesse
il faut qu’il planque bien ses fesses !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Maintenant je vais te quitter
car en France il me faut rentrer
dans le Morbihan, en Bretagne,
j’ai déniché une compagne !
En comptant l’avion et le train,
j’aurais bien six arrêts au moins
car en excluant les pannes,
y a six gares de là à Vannes ! »
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Moralité :
Que l’on soit ici ou là-bas,
qu’on ait le cul haut ou bien bas,
pour éviter d’être maussade
soignons-nous à la rigolade !
Si cette histoir’ fait un tabac
j’espère bien que de Cuba :
je recevrais quelques havanes,
des purs, des vrais, sans cellophane !
( Refrain à bisser ! )
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays
Si tu vas chez les gays vas ras !
Rotpier
Dieudonné et ses quenelles : L’actualité vue par le Rotpier !
Avis à la population !
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
A son vieux cobra très fatigué le charmeur de serpent était obligé de donner un peu de Viagra !
Qu'il dit l'animal !
Charles Aznavour : "La Marguerite " ... Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine,
je vous propose de partager les chansons
et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci :
L
La Marguerite
C´était la Marguerite on l´appelait Malou
Déjà toute petite elle nous rendait fou
Elle riait d´un rien et se moquait de tout
La Marguerite
La Marguerite
Elle avait quelque chose, un étrange pouvoir
On portait son cartable, on faisait ses devoirs
On en parlait le jour, on en rêvait le soir
La Marguerite
De l´école au lycée on l´a vu s´épanouir
Et fleurir sa beauté, ses formes et nos désirs
Le secret de chacun était d´un jour cueillir
La Marguerite
La Marguerite
Bien que copain-copain on lui tournait autour
Jaloux les uns des autres on lui faisait la cour
Mais sage elle attendait l´unique et grand amour
La Marguerite
La Marguerite
C´etait la Marguerite ange de nos seize ans
On l´a trouvée un soir inconsciente au printemps
Violée souillée baignante dans ses larmes et son sang
La Marguerite
La Marguerite
On a fait ses battues, armés de nos fusils
On a lâché les chiens, on a fouillé la nuit
Et traqué sans merci celui qui avait sali
La Marguerite
C´etait un gars d´ailleurs, pas un gars de chez nous
Un salaud de passage, un maniaque, un voyou
Qui a su s´en tirer en traînant dans la boue
La Marguerite
La Marguerite
Depuis elle n´a plus ni souri ni chanté
Elle est morte au-dedans comme une fleur fanée
Comme une fleur de nuit, comme une fleur seche
La Marguerite
La Marguerite
C´etait la Marguerite, on l´appelait Malou
Aujourd´hui les gamins lui jettent des cailloux
Elle suit son chemin indifférente à tout
La Marguerite
La Marguerite
Traversant les saisons à petits pas nerveux
Elle va noir vêtue sans relever les yeux
Sans amis, sans amour, sans le secours de Dieu
La Marguerite
Moi je lui trouve encore une étrange beauté
Dans son deuil de la vie, dans son austerité
Et je vais en secret souvent reconforter
La Marguerite
La Marguerite
Elle m´offre un café, écoute mon discours
Le même chaque fois parlant de son retour
A la vie, à l´espoir pour lui donner l´amour
Qu´elle mérite
La Marguerite
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour : " Le terrible sultan " de ... Rotpier ... un drôle de gugusse !
Après " Le mal d’eunuque "
… un autre mal d’eunuque … à éviter à tout prix !
Le terrible sultan,
C’était un sultan très méfiant
Et d’une cruauté farouche,
Un rictus collé à la bouche
Le rendait vraiment terrifiant !
Pour un écart insignifiant
Il prenait aussitôt la mouche :
À toutes ses femmes - pas touche ! -
Ou coup de sabre foudroyant !
Devant sa jalousie démente
Et ses colères permanentes
Ses eunuques mettaient les bouts
Avant que leurs esprits ne tanguent :
Il était à ce point jaloux
Qu’il voulait leur couper la langue !
Rotpier … un drôle de gugusse !
Constat amer :
Si un eunuque - pauvre gus ! -
Doit aussi perdre sa baveuse
Comment rendre une femme heureuse
… même plus de cunnilingus !
Le poème du jour : " Mal d'eunuque " de ... Rotpier !
Mal d’eunuque,
Il avait accepté la chose,
C’était le passage obligé
Car pour pouvoir être engagé
Il avait fallu qu’il compose.
Très brutale métamorphose
Que de vivre en émasculé,
Même en étant très bien payé
On attrape la sinistrose.
A la retraite il devint fou
Et se mit à chercher partout
Comme Proust, à en perdre haleine.
Avec un espoir éperdu
Il partit, mais sans madeleine,
A la recherche du gland perdu.
Epilogue :
Traînant désespoir et ennui
Il erra de vaux en collines
Et entama comme Céline
Un voyage au bout de la nuit.
Rotpier
Nota : Le mal d’eunuque n’a rien à voir avec un blocage des cervicales. Il était important que cela soit précisé, ce qui est fait.
Rébus : réponse au petit rébus dominical de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus :
Je viens de la mettre sur le billet … « rébus » !
Bravo à ceux qui avaient trouvé !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le petit rébus dominical de ... Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ?
Juste comme ça, pour se dégourdir
un peu les neurones !
Réponse :
... Je vous avais prévenu que c'était sévère !
Qu'il dit l'animal !