Chat alors ! "Qui aime bien ..." Un petit poème animalier qui glisse vers une fable qui glisse elle-même vers ... vous verrez bien ! Signé: Rotpier !
Mon premier devoir de vacances !
Préambule :
Ces vers, articulés autour du chat, vont choquer quelques âmes puritaines qui sont, fort heureusement, de moins en moins nombreuses !
Pourtant, mêler des chats pelés et des grenouilles de bénitier me semble un assemblage fort judicieux … non ?
Introduction (… tiens teins ! Déjà ?)
Il y a matou et matou,
les pelés et les magnifiques,
ceux qui possède vraiment tout
y compris le talent phallique !
Le poème initial :
Qui aime bien …
Sa réputation était faite,
toutes les chattes du quartier,
dont celle de la sous-préfète,
en convenait bien volontiers !
Sa longue paire de moustaches
avait le don d’émoustiller,
tout comme sa queue en panache
qu’il savait si bien tortiller !
Pas besoin de grand clair de lune
pour entendre les miaulements,
les appels à bonne fortune
des chattes sur les toits brûlants !
Forte montée d’adrénaline
quand après l’heure de minuit,
il offrait à une féline
un voyage au bout de la nuit !
Il y avait file d’attente
pour profiter de ses faveurs,
une prestation éclatante :
c’était un merveilleux trousseur !
Maintenant, une question se pose …
Comment étoffer ce poème
limité à l’animalier,
sans trop de risque d’anathème
ni de : « Mais il est fou à lier ! » ?
Pourrait-on faire un parallèle
entre le félin et l’humain ?
Il faudrait que je m’y atèle
… et je n’attendrais pas demain !
Car …
Ce récit est fort transposable
à l’homme et dans le fond j’y tiens,
je pourrais en faire une fable,
je le confirme et le maintiens !
Il me faut donc une morale,
quelque chose qui sonne bien,
une maxime peu banale
… tiens … « Qui aime bien chatte y vient ! »
Mais … Oh ! … d’ici …
J’entends les cris de quelques prudes,
bien qu’elles ne soit plus beaucoup
à qualifier de turpitudes
le fait de céder aux matous !
L’espèce est devenue très rare
et je le dis sans un bémol :
« Piquons la dernière au curare
et plongeons-là dans le formol ! »
Sur l’étiquette et sur la souche
sera écrit « Dans ce bocal
se trouve une sainte-nitouche
en très bon état général !
C’est une espèce disparue
qui vivait au siècle dernier,
elle avait la langue fourchue
et vivait près des bénitiers ! »
Je … oh ! Excusez-moi ! Un appel …
Allô ! … oui … la sous-préfecture ?
L’auteur de ce poème ? C’est bien moi
… Oh !... Elle aime mon écriture ?
… Me parler … oui … j’en reste pantois !
Allô … oui … comment ?... En tête à tête ?
… Je dois passer par le jardin ?
… Bien sûr Madame la sous-préfète
mes hommages et à demain !
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Bon, ce n’est pas tout ça,
mais il va falloir que je m’entraîne moi !
Miaou … Miaouuuuuuuuuuuuu !
Rotpier
Euthanasie, le poème du jour « La politique de l’autruche » : un poème de Pierre
Le 08 septembre 2003
Parce que, dans une démocratie évoluée comme la nôtre, il est totalement injuste de refuser ce choix à quelqu’un qui le fait, en toute lucidité, à un moment donné.
Image du net
La politique de l’autruche
ou … la tête dans l’urne,
Chaque jour, un peu plus, des rigoles se creusent
sur mon pauvre visage agité par des tics ;
nul besoin d’un expert pour faire un diagnostic :
c’est la pile des ans qui se fait dévoreuse !
Ma carcasse se tasse et devient dérangeante,
la couleur de ma peau s’approche du mastic ;
dans les yeux des enfants, je lis le pronostic :
« il me fait peur ce vieux avec sa voix tremblante ! »
Mon passage ici-bas c’est avéré fertile,
si j’en fais le bilan, le solde est positif ;
il ne faut surtout pas aggraver le passif
en restant trop longtemps une charge inutile.
Je ne suis plus capable en toute indépendance
d’assurer mon départ par un acte discret,
il fallait y penser - c’est mon plus grand regret ! - :
il faut savoir trancher avant la décadence !
Il est temps - oui ! grand temps - de quitter cette terre,
je ne peux ni ne veux, à la vie, m’amarrer ;
je demande à la loi de ne plus me barrer
l’accès de ce chemin : j’en suis propriétaire !
C’est un choix personnel mais j’en connais tant d’autres
qui voudraient bien pouvoir décider de leur sort,
qui peut mettre un veto, qui peut nous donner tort :
c’est notre volonté, n’imposez pas la vôtre !
Un simple mot chez vous provoque l’amnésie,
mais dans certains pays il ne fait plus frémir :
les gens ont tout compris, leur âme a su mûrir,
ce mot que vous boudez ce nomme « euthanasie » !
Si vous ne voulez pas passer pour des baudruches,
vous, messieurs les élus, il faut légiférer,
il est passé le temps de toujours différer
il va falloir cesser de jouer les autruches !
De gauche ou bien de droite, oubliez les clivages !
Ce sujet délicat n’est pas des plus porteur ?
Raison de plus pour vous : soyez à la hauteur
et vous serez alors dignes de nos suffrages !
Arrêtez d’esquiver au nom de la Patrie !
Le sujet est tabou ? A vous de l’expliquer !
Quant aux grands offusqués, il faut les impliquer :
obligez-les, deux jours, à vivre en gériatrie !
Pierre Dupuis
La rafle du Vél d'Hiv', un poème de ... Pierre
Ignorer ou méconnaître l’histoire
c’est se couper d’une partie importante
de sa faculté d’analyse.
Pierre
Pour l’anniversaire de la rafle du Vél’ d’Hiv’
Selon certains, ce n’est qu’un détail
d’un détail de l’histoire.
Image du net
La rafle,
« Police ! Ouvrez et préparez
juste une petite valise,
vous allez devoir voyager,
c’est au Vél’ d’Hiv’ qu’on centralise.
C’est seulement pour travailler,
n’ayez pas peur, pas de hantise,
Monsieur Bousquet nous a chargé
de cette mission très précise. »
Sept milliers d’âmes dans un four,
un seul point d’eau, sans nourriture
et cela a duré cinq jours.
Ils ont payé la forfaiture
de ceux aux ordres de Vichy
qui rampaient aux pieds des nazis !
Pierre Dupuis
Image du net
Je ne suis pas un fan absolu de Madona,
mais j’aime bien le retour de boomerang
pour le père et la fille Le Pen !
Un petit clic sur le lien !
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