A Aimé Césaire de la part d'un "négro" blanc: le poème du jour: "Je suis ton frère: un "négro" blanc " de ... Rotpier
Préambule :
Quelque soit notre couleur de peau,
nous sommes toujours, pour quelqu’un,
… un « négro ».
Pierre Dupuis
Aimé Césaire: photo prise sur le net
Je suis ton frère : un « négro » blanc,
Aimer Césaire,
aimer ses mots
si nécessaires
tant que « négro »
sur notre terre
fera écho !
Ne pas se taire,
choisir les mots
et puis en faire
des vers nouveaux,
des strophes entières
contre les maux !
Des fers de lances
bien qu’en papier,
que l’on balance
au monde entier
pour la relance
de l’amitié !
Tous les silences
inventoriés,
la pestilence
des négriers :
ô vigilance,
pas de quartier !
Prioritaire :
couleur de peau !
Sécuritaire :
couleur de peau !
Et la colère
teintant ma peau !
Aimé Césaire :
j’aime tes mots !
C’est nécessaire :
j’y fais écho !
Je suis ton frère :
un blanc « négro » !
Pierre Dupuis
Réponse pour le rébus de … Rotpier
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Et pis c’est tout !
Rotpier
Le dicton du jour et ceux des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
Bonne fête à tous les saints de la semaine !
Si, à la Saint Anselme, il faut beau,
tout le monde sautera sur son vélo
… les petits comme les gros !
A la Saint Alexandre,
grand ou petit,
de sur ta chérie,
il faut te faut descendre :
… la nuit est finie!
A la Saint Georges,
le printemps pointant,
ça commence vraiment
à bouger dans les soutiens-gorge !
Dans une semaine, pilepoil,
tout pépères :
ils vont se faire la belle… les Robert !
Et là : le Rotpier
prend son pied et se poile !!!
Être cocu
à la St Fidèle,
ça c’est déjà vu
et là : ça casse trop !
A La Havane
comme ici, mon coco!
C’est pas cool
Raoul !
ou
Cocu à la Saint Fidèle,
battu à la Sainte Adèle !
N’attend pas :
vire là ta donzelle !
Et pis c’est tout
mon loulou !
A la Saint Marc,
on lave sa lessive en famille
et pis c’est marre !
A la Sainte Alida,
on fait du dada !
Pour les Déportés,
ne trouvant rien,
Rotpier va se coucher !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Le petit arrêt rebus de … Rotpier !
Et si l’on faisait un petit arrêt rébus ? … Juste comme ça, pour se dégourdir un peu les neurones !
Petite aide au rébus :
C'est une pensée philosophique sur la vieillesse et l'amour ! ............... de Rotpier!
1ère ligne, 2ème image: "un papa" ..... 4ème image: "soie"
2ème ligne, dernière image: l'un est court, l'autre est ?
3ème ligne, 4ème image: "vie"
5éme ligne, 5ème image: " foie"
6ème ligne: le serpent fait " s' " ( celui d'après aussi ! )
7ème ligne, 2ème image " rang" ... dernière image: "en haut d'un mat sur un ancien voilier "
Et Pinocchio, quand son nez s'allonge: il .... !
Réponse :
On s’aperçoit vraiment que l’on commence à vieillir quand, faire l’amour trois fois de suite commence à prendre une bonne semaine !
Bon travail ! ................ Ce n'est pas du gateau !
Rotpier
Fable. La fable du jour: " La puce, le chien et le chat " de ... Rotpier
La puce, le chien et le chat,
Sur le cul d’un chien,
une puce, bien dans sa peau,
faisait consciencieusement son boulot :
piquer, piquer et repiquer encore
sur le milieu et sur les bords !
Ce qui énervait au plus haut point
… le chien !
Il l’interpella de vive façon :
« - Oh ! Eh ! Toi !
Tu vas me le lâcher le croupion
… ou quoi ? »
Stupéfaite, la petite bête
mit un certain temps à réaliser
que c’était bien elle … l’interpellée !
Ne se démontant pas,
repiquant sauvagement encore une fois,
elle répondit tout de go
à son garde-manger de cabot :
« -Tu es chien et je suis puce,
nous avons été créés
pour que je te suce !
Le monde est ainsi fait :
ne prends pas cet air abruti et stupéfait ! »
Le cabot, penaud,
ne pipa plus mot !
Un chat qui passait par là,
un chat de bon aloi, ma foi,
réfléchit et se dit :
« - C’est pourtant vrai
ce qu’elle dit … l’emmerdeuse !
Si le bon dieu existe,
c’est lui qui a tout conçu !
Et la puce et le chien et son cul !
Il a tout organisé,
tout sorti de sa liste :
ce ne doit pas être un type triste !
Avoir créé un chien, son cul
mit une puce dessus
et lui avoir refilé comme mission
… de lui bouffer le croupion !
Ce n’est pas, ma foi,
de l’improvisation !
Je ne connais pas ce type là,
mais quand on vois ça,
on peut dire sans trop de risque d’erreur
que le bonhomme doit être
… un sacré déconneur !
Pierre Dupuis
Les pensées du jour de … Rotpier
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ? )
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies ! Sans avoir trop mal aux genoux ............ ?
Et pis c’est tout !
Rotpier
1ère pensée :
Les mots d’amour sont les perles que cultivent nos cœurs et nous en faisons des colliers pour offrir à nos belles.
Pierre
Nota : Le premier qui commence à me parler d’enfilage : je le conspue ! Tu as bien compris le Rotpier ?
- Oui chef ! Mais … tu sais, rien que ton verbe « conspue » me fait déjà rigoler alors …
- Tais-toi ! malhonnête !
2ème pensée :
Les rides du sourire sont toujours plus jolies que celles de la tristesse.
3ème pensée :
Si toutes les jeunes filles d’un pensionnat perdaient le même jour leur virginité, ce serait vraiment le bouquet !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Rotpier
Le poème du jour: " La main" de ... Rotpier
Préambule :
Les plus optimistes, à part quelques rares cas ou des inconscients totaux, ont eu (ou auront) dans leur vie une période sombre, voir noire. Je pense qu’il faut en passer par là pour pouvoir explorer toutes les facettes de la sensibilité de l’homme et de son esprit. On en sort, sinon plus fort, tout au moins plus complet dans sa vision de soi-même et des autres.
C’est cette réflexion que vous trouverez en exorde de certains de mes poèmes gris sale, voir noirs.
Après « les mains » … « La main »
Je vous la serre volontiers ( "la serre" en deux mots! )
et vous dis : « à demain ! »
Déjà publié sur le grand tableau MSN !
Etude de mains
Interprétation d'après Léonard de Vinci, pierre noire
avec rehauts de craie blanche sur papier teinté
Image prise sur le net et qui se marie bien avec ce poème ... me semble t-il ?
La main,
Comme enfin je soufflais - bonheur compréhensible -
Assis sur une table enduite de couleurs,
Récupérant un peu d’une classe impossible,
Je vis le tableau noir partager ma douleur !
La craie courrait sans fin, par une main guidée,
Une main je vous dis ! Toute seule ! Sans bras !
D’une pâleur extrême, assurément vidée
Du sang dont une goutte échappait vers le bas.
S’égrainait sous mes yeux et très bizarrement
Je comprenais le sens des phrases contenues
Dans ce message étrange écrit si clairement.
Je m’en vais essayer de vous donner lecture
- Pas du message écrit : il n’était que pour moi ! -
De ce qui se passa, c’est vrai, je vous le jure !
Et je saurais comprendre ensuite votre émoi !
La main - d’autorité - me pris alors en charge
en pointant son index sur un ordinateur
Qui afficha de suite en écran extra-large
Une image incroyable : un plan fascinateur !
Je reconnus, malgré la façade noircie,
Le profil évident du Lycée Aragon
Qui avait dû subir un très grave incendie,
une porte battait, pendant à un seul gond.
Un bruit de fond montait et je vis une bande
Déboucher en hurlant de derrière un muret,
Des propos venimeux rythmaient la sarabande :
« A mort ces cons de profs, il faut les capturer ! »
On pouvait reconnaître en tête de la horde,
Les clones de certains du fond de nos paniers
Qui nous posent problème en refusant tout ordre :
Ils étaient à coup sûr les fils de ces derniers !
Et d’un bûcher fumant, les pages calcinées
Des livres déchirés s’envolaient dans le soir,
Un vent ascensionnel, volutes déchaînées,
Entraînait vers le ciel ce vol de corbeaux noirs.
La main vint à placer - je ne vis pas de suite -
Son index tremblant à un endroit précis :
Tout en bas du brasier, une forme réduite
Agitait sous le feu cinq doigts tout rétrécis.
La main comme une folle agita ses phalanges,
Son cri désespéré me vrilla les tympans
Et je la vis pleurer, libérant un mélange
Composé pour moitié, de larmes et de sang !
Je la pris dans mes mains, ce ne fut pas facile,
De calmer sa douleur, d’éteindre ses sanglots :
La peur de formuler des propos imbéciles,
Quoi dire à une main qui hante les tableaux ?
A force de discours et de maintes caresses
- Une main, comme un homme, a besoin de chaleur ! -
Je parvins à calmer sa profonde détresse :
Je partageais alors sa terrible pâleur.
Le tableau s’effaça, supprimant le message.
L’ordinateur se tut, son écran devint noir.
Un tourbillon me prit : j’étais sur son passage
et je fus avalé par un grand entonnoir.
Pierre Dupuis
Le Tibet : comment situer le Tibet sur une planisphère ? Un délire de Rotpier : un type totalement Asie muté !
Le délire de Rotpier :
un type totalement Asie muté !
Comment situer le Tibet sur une planisphère ?
Tout d’abord, il faut situer le Bhoutan !
Et le Bhoutan, c’est pas dur ( des fois… si ! ) c’est 90° de longitude et 27° nord de latitude ! Vous y êtes ? ………… Bien !
Je vous mets donc la carte et vous, vous mettez le doigt sur le Bhoutan !
ça y est? Tu y es ? Bon !
Tu peux prendre aussi une carte plus grande si tu en as une chez toi!
Je tutoie: c'est plus sympa! Non ? Et pis c'est moi qu'écrit ! Na !
1) Donc : garde bien le doigt sur le Bhoutan !
2) A gauche, même si tu picoles beaucoup, t’as le Népal !
3) Ne va pas en dessous du Bhoutan, sinon : Bangladesh ! (comme disait Coluche ! … lui, ça a été : bang la moto ! )
4) Ça peut aussi être dangereux si tu descends en Inde : si tu le reluques de trop : tu peux prendre le Brahmapoutre dans l’œil … et ça fait mal !
5) Descendre encore plus bas serait la Birmanie que tu pourrait avoir !
6) Nota (comme disait Nicole) : si tu passes en Inde, la première grande d’Inde que tu rencontres, tu lui dis : « Calcutta ! ) et tu lui mets le doigt sur le Bhoutan … enfin, si elle veut bien ! Ce qui nous ramène, mine de rien, au Bhoutan ! ( Ah ! il est vraiment fort le Rotpier !)
7) Donc, juste au-dessus de ton doigt posé sur le Bhoutan : t’as le Tibet ! C’est pas dur quand même ! Comme grandes villes, t’as Lhoka, t’as Dromo ( non, non : c’est pas un dromo !) et tu y arrives : t’as Lhassa ! Qu’est même pas au bord de la mer ! Quand aux grands sommets de l’Himalaya, tu peux encore chercher : si tu les veux, reste !
8) Et pis … c’est fini !
Quant à moi, fatigué que je suis après toutes ces explications, je me casse à gauche (une vieille habitude !), nez pâle ou pas, pour Katmandou, fumer un petit pétard ! Ce qui vaut mieux d’ailleurs que de lâcher un gros pet tôt ! …. Vous pouvez cliquer pour ouvrir une fenêtre : Windows et Internet Explorer le permettent !
Et pis c’est tout pour aujourd’hui : la leçon est finie !
Rotpier
Le poème du jour: " Soleil couchant fait des émules " de ... Rotpier
Sur une photo de Marie-Bretagne que je remercie!
Soleil couchant fait des émules,
Soleil couchant,
jour qui décline :
adrénaline
à bout touchant !
Corps aguichant
qui se dessine
sous mousseline :
c’est du grisant !
J’ai un penchant
pour ma voisine
et la coquine
le voit vraiment !
Fauteuils pliants
dans la cabine
et qui s’inclinent
tout en craquant !
………….
Typhon passé,
mines mutines,
on se décline
… fauteuils cassés !
« - Moi, c’est Bertrand !
- moi c’est Aline !
- tu es câline !
- tu es vibrant !
Tu es champion
pour la lutine,
pour la butine :
tu es un lion !
Mais maintenant
faut qu’ m’ débine :
ma vieille ruine
va s’ fair’ du sang !
T’es trop mignon
mais sa combine :
c’est trois usines
et le pognon !
Reviens demain
si ça t’ taquine :
je s’ rais coquine
jusqu’au matin !
J’ai ce qu’il faut
pour ses tartines
- pas d’ la bibine ! -
paf : au dodo !
Ce s’ ra l’ grand jeu
si tu opines :
dans la cabine
on mettra l’ feu ! »
Pierre Dupuis
Réponse pour le rébus de ... Rotpier !
Réponse pour le rébus … sur le billet « rébus » !
Et pis c’est tout !
Rotpier