Le dicton du jour et des jours suivants … selon Rotpier !
Les dictons de la semaine … selon Rotpier !
Un petit jeu de mot, une petite bêtise ou …. une grosse,
un personnage caché ou bien toute autre chose : juste pour vous faire sourire ! Enfin, je l’espère !
A la St Romaric,
remplis de rhum ta barrique !
( vieux proverbe Antillais )
A la St Daniel,
pour ta gorge, fais provision de miel !
( vieux proverbe du Gâtinais )
A la Ste J-F Chantal,
bernique pour le sentimental :
tu n’auras que dalle !
A la Ste Lucie :
c’est le jour des gâteries !
Elle a une technique d’enfer :
laisse Lucie faire !
A la Ste Odile,
ne fais pas d’acrobaties
autour de son petit mont :
te pourrais aussi te crasher !
A la Ste Ninon,
si elle ne te dit ni oui, ni non :
tu l’attrapes par le chignon !
Et pis c’est tout ! Non mais !
A la Ste Alice,
avec ou sans verglas :
ça glisse !
Et n’oublie pas que :
si elle a des aisselles très net,
elle se plante parfois !
Rotpier
Et pis c’est tout pour aujourd’hui !
Petit tour à Lorient ! Le poème du jour : « Lorient et l’occis-dents , » de … Rotpier
Préambule :
J’ai été, dans une autre vie, mataf à Lorient. Je me souviens des soirs de beuverie et de bagarres dans les bars du port. Dans ces bars du port, où ça sent encore la morue jusqu’à dans les cœurs qui s’effritent.
On me surnommait alors « Rotpier-marin » et j’avais un grand ciré jaune. Mais, c’était, je vous le dis … dans une autre vie !
Rotpier
Amsterdam ou Lorient, qu’importe ! Vous avez le droit -que dis-je !-
le devoir … de fredonner la chanson du grand Jacques : Amsterdam !
En prime, je vous la joins à la fin !
Photo prise sur le net ........ pas rès nette ...... comme l'auteur du poème ?
Lorient et « l’occis-dents »,
Dans le port de Lorient, quand les marins débarquent
de leurs bateaux remplis à ras bord de poisson,
ils se prennent une douche et doucement s’embarquent
pour une fête à terre où coule la boisson.
La flotte, ils en ont marre : ils l’ont bien assez vue
tous les jours sous leurs pieds, ça finit par peser !
Bien calés au trottoir ils passent en revue
tous les bars à marins, rayant les empesés !
Dans le port de Lorient, au fur et à mesure
que l’alcool se dépose en saturant le sang,
des marins en goguette, en se fendant la hure
provoquent pour un rien les paisibles passants.
Dans le port de Lorient, il y a dans la bande,
un méchant, un teigneux, un violent dangereux,
un mataf qui vous cherche et qui vous fout les glandes
pour peu que croisiez son regard globuleux.
Dans le port de Lorient, les autres le surnomment
« le raseur de chicots » ou encor’ « l’occis-dents » !
Il vaut mieux éviter de croiser le bonhomme
si vous voulez garder les claviers bien mordants !
Observez-le de loin pour garder le sourire :
les ratiches au sol, ce n’est pas très fendant !
Mâchoires en état, vous pourrez alors dire
que vous avez croisé, à Lorient « l’occis-dent » !
Dans le port de Lorient,
dans le port de Lorient,
dans le port de Lorient !
Pierre Du puis
Jacques Brel - Amsterdam
envoyé par johndee666
Le poème du jour «Trou de mémoire » de … Rotpier
Où sont passés les petits vieux ? ........... Je n’en ai plus mémoire !
Photo prise sur le net
Trou de mémoire,
Deux petits vieux sur un banc
conversaient allègrement.
« - Est-ce que tu te rappelles
les charmantes demoiselles
que nous poursuivions sans fin
à travers bois et jardins ?
- Pardi ! Je les vois encore,
tourner et virevolter
afin de nous échapper !
…Zut ! …tu ne vas pas me croire,
j’ai comme un trou de mémoire :
nous courrions tel des chamois
mais …je ne sais plus pourquoi ! »
Deux petits vieux sur un banc
conversaient allègrement.
Pierre Dupuis
Déjà publié
La Dim du bonheur ! Le poème du jour «Le haut du bas, » de … Rotpier
Restons dans le ton du ……………….. soyeux !
En concurence avec Marie-Bretagne !
Photo prise sur le net
Le haut du bas,
Première fois (oh ! quel délice !)
Qu'il m'est permis, depuis le bas,
De remonter ( elle est complice ? )
Ma main si haut le long du bas.
J'entre en tournoi : je suis en lice !
Preux chevalier, prompt au combat !
Mais... Doucement ! Tout en malice !
Ne gâche pas de doux ébats.
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : c’est pas gagné !
Faut-il ou pas tout dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Plus que deux doigts (je me débats)
Pour parvenir, exquis supplice,
A la frontière (oh ! Mon cœur bat)
Entre couture et cuisse lisse.
Et c'est gagné ! J’en suis baba !
Un doux froufrou : les bas coulissent.
Joli travail et chapeau bas !
Pas de voyeurs ! (Le rideau glisse).
Deux bas en haut , pour commencer,
Deux bas en bas : oui ! J’ai gagné !
Fallait-il ou pas dévoiler ?
Débat sans fin
Et fin débat !
Elle est en bas, mais n’en a plus !
Je suis en haut ? Je ne sais plus !
J’ai faim du haut et puis du bas !
Et… j’en profit’ puisqu’elle est là !
Pierre Dupuis
Les chansons ou les musiques que j’aime … de Rotpier
Une fois par semaine, je vous propose de partager les musiques, les chansons et les artistes que j’aime !
Clip vidéo et paroles
Cette fois-ci : Michel Polnaref : « Le bal de Laze »
Ma vie n'était pas faite
Pour les châteaux.
Tout est arrivé ce soir de juin
On donnait une fête
Dans le château .
Dans le château de Laze
Le plus grand bal de Londres
Lord et Lady de Laze
Recevaient le grand monde
Diamants, rubis, topazes
Et blanches robes longues
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain au jour
Dommage pour la fille
De ce château.
Car je crois qu'elle aimait bien l'amour
Que l'on faisait tranquille
Loin du château.
Dans le château de Laze
Pour les vingt ans de Jane
Lord et Lady de Laze
Avaient reçu la Reine
Moi le fou que l'on toise
Moi je crevais de haine
Caché dans le jardin
Moi je serrais les poings
Je regardais danser
Jane et son fiancé.
Je serai pendu demain matin
Ça fera quatre lignes
Dans les journaux.
Je ne suis qu'un vulgaire assassin
Un vagabond indigne
De ce château.
Dans le château de Laze
Peut-être bien que Jane
A l'heure où l'on m'écrase
Aura un peu de peine
Mais ma dernière phrase
Sera pour qu'on me plaigne
Puisqu'on va lui donner
Un autre fiancé
Et que je n' pourrai pas
Supprimer celui-là
Bon partage !
Rotpier
Le poème du jour «Changement d’horizon, » de … Rotpier
A l’endroit ou à l’envers,
mis bien droit ou de travers,
l’aventure est sur le fil
au moment où elle m’enfile !
Petite pièce triangulaire
à l’avant ou à l’arrière ?
Quel coté vais-je mouler ?
J’en suis tout tourneboulé !
Le cordon
Image Pierre
Changement d’horizon,
Mais … qu’est-ce qui se passe ?
Je ne reconnais plus mon horizon !
Où sont donc les deux jolis petits monts
entre lesquels, d’habitude, je me prélasse
… avec délectation !
Ça par exemple ! C’est un peu fort !
J’appréciais mon petit confort,
certes, un peu ballotté, mais bien au sec
et me voila trempé comme du varech !
Vais-je devoir me mettre
… à la natation ?
Un peu « forêt tropicale » le coin !
Très humide et luxuriant à point !
Mais … pas mal non plus ! … ce coté grève !
Je vous l’avoue … du bout des lèvres :
bénédiction !
Petit coup d’oeil … façon travelling !
Je suis en phase, tout en feeling !
Pile-poil à l’heure : c’est du timing !
C’est chouette - très chouette ! -
cette inversion
pour … un cordon de string !
Votre méprise - je le proclame ! -
me charme et me ravit.
Oh ! oui ! Recommencez demain madame
… je vous en prie !
Pierre Dupuis
Déjà publié, revu !
Le poème du jour « Quand le mur s’affiche, » de … Rotpier
Merci à Marie-fenêtre entr’ouverte pour m’avoir permis d’utiliser cette photo comme source d’inspiration pour ce poème.
Préambule :
Photo prise au Maroc et non retouchée, avec cette étrange partie sépia qui m’a donné l’idée de ce poème. Au Maroc, oui, mais dans n’importe quel pays les choses sont les mêmes avec, quand même, moins d’acuité dans les véritables démocraties où le débat a lieu et où les temps de paroles sont égaux pour les uns et les autres. Ce qui n’empêche pas les plus faibles de se faire rouler dans la farine ! Et … au prix où est la farine, cela devient un luxe de bêtise !
Quoi ? … Oui … C’est un peu dirigé? … Tiens … je viens d’appréhender la chose! … Vous avez bien fait de mettre le doigt dessus … Merci beaucoup!
Pierre
Photo de Marie-fenêtre entr’ouverte
Quand le mur s’affiche,
La vérité sans fard
sur ce cliché s’affiche !
Magique effet de l’art
naturel et sans triche !
Simple mur en son temps
témoin de bien des choses,
le symbole à présent
des choix qu’on nous propose.
Quelque soit le placard,
quelques soient les promesses,
quelques soient les rencarts,
quelques soient les grand-messes :
Le dégradé des tons,
des plus clairs aux plus sombres
affiche bien le ton :
du grand soleil à l’ombre !
Juste avant le scrutin,
l’avenir est lumière :
tout ira mieux que bien,
terminé la galère !
C’est après l’élection
que cela se complique,
viennent les déceptions :
les nuages rappliquent !
Malgré leurs charabias
t’auras dans ta remise
un vieux vélo sépia
et pas l’auto promise !
Et, en privé…
Ils en rient tous les jours,
ta faute est leur chef d’œuvre :
t’avoir fait, grand balourd,
avaler leurs couleuvres !
Car :
Peu importe ton désarroi :
toute promesse politique
n’engage que ceux qui y croient !
… En grève … tes zygomatiques ?
Pierre Dupuis
Les pensées du jour de ... Rotpier
Préface ( et alors ! … j’ai bien le droit aussi …non ?)
Qu’est-ce qu’une idée neuve, brillante, extraordinaire ?
Ce n’est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n’a jamais eue, ni dû avoir.
C’est au contraire une pensée qui a du venir à toute le monde et que quelqu’un s’avise le premier d’exprimer.
Boileau ( préface des « Œuvres » )
Sans nous comparer à Boileau ( d’ailleurs, moi, j’en bois assez peu ! ) nous pouvons quand même émettre quelques pensées pour épancher ainsi nos vies !
Et pis c’est tout !
Rotpier
La pensée sérieuse du jour à méditer :
Il n’y a que très peu de place entre la raison et la folie… dans cet ordre !
En sens inverse, le fossé est énorme et si, par le plus grand des hasards, on parvient à le franchir, on reste presque toujours en équilibre sur le bord opposé.
Les pensées beaucoup moins sérieuses du jour :
1) Si on prenait notre pied à la mesure de notre pointure, il y en a beaucoup qui voudraient avoir de grandes godasses ! Et ... les écoles de clowns afficheraient complet !
2) J’ai bien connu un haltérophile qui picolait pas mal.
Il alternait : une bière, des haltères … une bière, des haltères … une bière, des haltères … une bière, des haltères … il finissait toujours fin bourré et ... il a fini dans une bière, en terre ( comme je l’aimais bien, je lui ai mis une Kanter dans sa bière ! Sans verre, sachant qu'il en aurait rapidement ! )
Et pis c’est tout pour aujourd’hui ! A la vôtre brav’ gens !
Rotpier