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Le blog-notes poétique et autre de Rotpier

"L'écume de l'amer " ... un poème de Pierre qui n'est pas encore un être tas ...

12 Octobre 2015 , Rédigé par Rotpier Publié dans #Poésie

 

 

Etretat tableau de Nozal

Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… enfin si j’en crois ma mémoire,

une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ? -  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

le mien est passé sous la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Il en est ainsi des amours

qui naissent et se concrétisent,

qu’on croit qu’il vont durer toujours

et qui sur les écueils se brisent.

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

brodent les légendes côtières.

                                                  Pierre Dupuis

 

 

 

Etretat tableau de Nozal

Image du net: tableau du peintre Alexandre Nozal

 

L’écume de l’amer,

C’était en mars soixante huit

… enfin si j’en crois ma mémoire,

une passion en déficit

infiniment attentatoire.

J’arpentais alors Etretat

et ses chemins et ses falaises,

où avaient résonné nos pas

jusqu’à ce que je lui déplaise.

Je ne sais toujours pas pourquoi

- brouillard aux yeux ? -  j’ignore encore,

mais je me suis retrouvé là

devant l’aiguille en sémaphore.

Sur notre amour détricoté

j’ai versé des vagues de larmes,

cherchant la maille ayant sauté

sans déclencher la moindre alarme.

Sur un hoquet  des plus amers

le mien est passé sous la porte,

il est parti finir en mer,

c’est là que les vents les emportent.

Il en est ainsi des amours

qui naissent et se concrétisent,

qu’on croit qu’il vont durer toujours

et qui sur les écueils se brisent

Sur un abysse ou un haut-fond

se trouve un très grand cimetière

où les amours qui se défont

brodent les légendes côtières.

                                                  Pierre Dupuis

 

 

Nota: Déjà publié mais repris et augmenté... de nos jours tout augmente ... 

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Z
Magnifique Pierre, et cette aiguille "creuse", d'après Maurice Leblanc, a fasciné toute ma jeunesse. Bises et bon mardi ! ZAZA
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R
Bonjour Dom !<br /> <br /> Moi aussi, l’aiguille et la porte sous un angle<br /> qui donne un peu le frisson…<br /> <br /> Bonne journée !<br /> <br /> Pierre <br /> <br /> http://rotpier.over-blog.com
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D
Je viens ici rajouter ... que j'aime beaucoup le tableau qui accompagne ton poème.<br /> Bonne journée à toi.<br /> <br /> Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
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